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Maroc terre d'islam

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Message par yacoub Jeu 16 Aoû - 13:46

L'Aïd Al Adha sera célébré le mercredi 22 août au Maroc
Société
Le 13 août 2018

Après observation du croissant lunaire dans la soirée du 12 aout, le ministère des Habous et des Affaires islamiques indique que l'Aid Al Adha sera célébré le mercredi 22 aout.
Par La Rédaction
1 min

Dans un communiqué, le ministère indique que le croissant lunaire annonçant le mois de Dou Al Hijja de l’an 1439 de l’Hégire a été observé le 12 août et par conséquent l’Aïd Al Adha sera célébré le 10 Dou Al Hijja 1439, soit le 22 août 2018.

Le calendrier fait cette année se suivre un week-end (18 et 19 aout), l’Anniversaire de la révolution du roi et du peuple (20 août), la Fête de la jeunesse (21 aout) et donc l’Aid (22 aout), augurant d’un long week-end en période estivale.
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Message par yacoub Dim 30 Sep - 17:46

Maroc : «Il y a une régression de la place de la femme dans l’espace public»
Par Dounia Hadni — 3 septembre 2018 à 20:21
Manifestation le 23 août 2017 à Casablanca, après l’agression d’une jeune Marocaine par plusieurs hommes dans un bus. Photo AFP
La sociologue Sanaa El Aji, spécialiste des questions de sexualité, dénonce une «culture de l’impunité» au Maroc.

Maroc : «Il y a une régression de la place de la femme dans l’espace public»

Sanaa El Aji est auteure de Sexualité et célibat au Maroc : pratiques et verbalisation (Ed. A la croisée des chemins, 2017).

A lire aussi Maroc : après le viol de Khadija, les stigmates d’Oulad Ayad
Comment l’affaire Khadija est-elle perçue au Maroc?

Des citoyens et des acteurs de la société civile se montrent solidaires de Khadija et réclament la liberté, la dignité et la sécurité des femmes marocaines. Mais il y a aussi des individus qui tentent par tous les moyens de discréditer la victime. Deux courants quasiment à égalité : le propre d’une société en cours de mutation qui n’assume pas ses contradictions. D’où un débat tendu et crispé. La société marocaine est hyperconservatrice dans le discours, appuyé par de puissants relais médiatiques. Il y a eu le même type de réactions pour l’affaire Saad Lamjarred [le chanteur marocain mis en examen mardi dernier pour viol en France, après la plainte d’une jeune femme (1), ndlr]. Pour beaucoup de Marocains, le fait pour une femme d’accompagner un homme dans sa chambre est un gage d’autorisation du viol. Je pense aussi à l’affaire de la «fille du bus», à Casablanca, l’été dernier, quand a été diffusée la vidéo de l’agression d’une femme de 24 ans, en pleine journée, par un groupe de jeunes qui lui ont arraché ses vêtements, l’ont touchée et insultée. Ou à celle d’une collégienne qui s’est fait attaquer en janvier par un homme qui tentait de lui enlever son pantalon. La scène, filmée par un ami de l’agresseur, a beaucoup circulé.

A lire aussi Au Maroc, «la femme dans la rue est une proie potentielle ou une bête à abattre»
Cela reflète-t-il un problème de fond de la société marocaine ?

Au-delà du fait divers, il y a une vraie régression de la place de la femme marocaine dans l’espace public, c’est-à-dire de sa sécurité et de sa dignité. C’est lié à la banalisation sociale et institutionnelle de ces violences faites aux femmes et au sentiment d’impunité, réel. Dans ce genre d’affaires, à quelques exceptions près, les agresseurs sont innocentés ou, au mieux, condamnés à des peines légères. Il y a une culture de l’impunité au Maroc liée à l’éducation, certes, mais aussi au pouvoir judiciaire. Quant au pouvoir exécutif, il est aux abonnés absents… Pour changer les mentalités, il faut des verdicts exemplaires, des peines dissuasives. Jusqu’en 2012, on avait quand même une loi qui épargnait un violeur de toute sanction s’il épousait sa victime [elle a été abolie] ! C’est par les lois qu’on inscrit des choses dans les esprits des individus.

A lire aussi [Décryptage] Maroc : ce que contient le premier texte contre les violences faites aux femmes
Y voyez-vous un lien avec la présence du PJD (parti islamiste) au pouvoir ?

Non. Des transformations sociales complexes comme celles-ci sont liées à l’éducation, à l’école, aux médias, au manque de débat et à la profusion de discours idéologiques, sous couvert de religion, via les antennes paraboliques. Le PJD, lui, ne gouverne que depuis 2011. Le parti est plus influent par son ancrage social (événements de solidarité, actions de proximité dans toutes les régions, etc.) que parce qu’il est au gouvernement. Il n’empêche qu’il est présent sur le terrain, contrairement aux autres formations politiques, y compris progressistes, qui ne se réveillent qu’à la veille d’échéances électorales.

A lire aussi [La tribune de Abdellah Taïa] Viol de la fille aux tatouages : qui va sauver les femmes marocaines ?

Sanaa El Aji : «Au Maroc, l’impératif de la virginité des filles conduit à du bricolage sexuel»

Leïla Slimani : «Il est réducteur de lier la question de la misère sexuelle seulement à l’islam»

(1) Il avait déjà été mis en examen en octobre 2016 à Paris pour «viol aggravé».
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Message par Georges_09 Mar 24 Sep - 23:01

Maroc : des centaines de femmes se déclarent "hors-la-loi" pour défendre leur liberté sexuelle

Ce texte a été cosigné par 490 femmes, dont l'écrivaine franco-marocaine Leila Slimani.
Maroc terre d'islam 20095863


"On ne veut pas travailler plus longtemps pour gagner moins !" : à Paris, des milliers de manifestants défilent contre la réforme des retraites (mais pas que)

Un geste inédit. Des centaines de Marocaines se sont déclarées "hors-la-loi" en proclamant avoir déjà violé les lois "obsolètes" de leur pays sur les mœurs et l'avortement, dans un manifeste publié, lundi 23 septembre, dans plusieurs médias marocains, comme Tel Quel, au nom des libertés individuelles. La tribune, qui constitue une rare démarche de cette ampleur, est également publiée dans le quotidien français Le Monde, qui en fait la Une de son édition du mardi 24 septembre.

"Nous sommes hors-la-loi. Nous violons des lois injustes, obsolètes, qui n'ont plus lieu d'être. Nous avons eu des relations sexuelles hors mariage. Nous avons subi, pratiqué ou été complices d'un avortement", affirment les signataires. "La culture du mensonge et de l'hypocrisie sociale génère la violence, l'arbitraire, l'intolérance. Ces lois, liberticides et inapplicables, sont devenues des outils de vengeance politique ou personnelle", déclare le manifeste lancé sous forme de pétition ouverte aux hommes.
14 503 personnes poursuivies pour débauche en 2018

Le texte, corédigé par l'écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, porte symboliquement 490 signatures, en référence à l'article 490 du Code pénal marocain, qui punit d'une peine de prison les relations sexuelles hors mariage. Sa publication coïncide avec la troisième audience du procès d'Hajar Rainoussi, une journaliste en détention depuis fin août pour "avortement illégal" et "débauche" (sexe hors mariage). Cette reporter du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum dénonce une "affaire politique" depuis son arrestation.

Au-delà de ce cas, le manifeste des "Hors-la-loi" veut "défendre toutes les vies brisées par le déshonneur, l'infamie ou la prison", a déclaré à l'AFP Leïla Slimani, nommée en 2017 représentante personnelle du président français Emmanuel Macron pour la francophonie. "C'est une campagne portée par des femmes de tous bords, enseignantes, banquières, femmes au foyer, étudiantes, artistes ou intellectuelles", a précisé à l'AFP la réalisatrice Sonia Terrab, co-autrice du texte.

En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14 503 personnes pour débauche, 3 048 pour adultère, 170 pour homosexualité et 73 pour avortements, selon les chiffres officiels. Entre 600 et 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc, selon des estimations
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